Laisse Bien Ta Gaieté

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Nous soutenir

Par Le 29/01/2023

Bonjour à toustes, LBTG est à la recherche de soutien financier pour poursuivre ses activités, notamment les cours de percussions. N'hésitez pas à prendre contact avec nous pour mieux connaitre les Tambourineuses sans frontière ou Barigna. Si vous n'avez pas envie de jouer mais que vous voulez nous soutenir, n'hésitez pas à aller sur ce site.

Barigna est sur Instagram !

Par Le 18/12/2022

Suivez toute l'actualité du groupe vous abonnant à ce compte.

Photo barigna insta

Découvrez Barigna, le groupe de percussion en mixité de l'association !

Par Le 27/02/2022

Les Tambourineuses ont été rejointes l'an dernier par quelques garçons de Fiertés Colorées pour venir renforcer notre visibilité sonore et militante LGBTQI+ lors de manifestations! Ensemble nous nous appelons Barigna! Cela signifie "le lien affectif entre les gens" en langue soussou.

Vous avez pu les découvrir la 1ere fois lors de la pride de Rouen 2021. Vous nous avez peut être ensuite croisé.e.s lors de la marche pour le Climat, la défense des Jardins Joyeux ou encore la manifestation pour les droits des migrants le 18 décembre dernier.

Vous aurez l'occasion de nous revoir lors de manifestations pour défendre ces différentes causes. Suivez nous sur Instagram !

Les Tambourineuses sans Frontières sont toujours là pour autant ;-) Rejoignez nous lors des manifestations feministes !

Exposition itinérante "Education et LGBTI+" : un peu d'histoire pour lutter contre les discriminations

Par Le 17/05/2020

Depuis 2017 nous travaillons sur cette expo avec le MUNAE, le Refuge et le centre lgbti de Normandie pour tenter d'apporter des ressources aux établissements scolaires qui nous sollicitent pour intervenir dans les classes. Nous manquons de bénévoles formé.e.s et disponibles. Nous espérons que cette expo participera à éveiller les consciences et à ouvrir les esprits.

Cette exposition itinérante est soutenue par la DILCRAH, vise à une meilleure connaissance de l'histoire des LGBTI+ du XIXème siècle à nos jours. Elle sert de support de médiation et de formation dans le cadre de la lutte contre les discriminations LGBTIphobes.

Les 8 panneaux abordent les thèmes suivants : définitions des termes principaux autour des questions de normes, d’identité de genre et d’homosexualité, homosexualité et société : des normes héritées de l’éducation religieuse, littérature et invisibilisation, discrimination et médicalisation, éducation à la procréation ou éducations aux sexualités, aborder les questions LGBTI+ en famille par la littérature jeunesse, lutter contre les LGBTIphobies aujourd’hui et demain.

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Cette version numérique augmentée par des liens (vidéos, ressources complémentaires) sera complétée par des versions imprimées (8 bâches souples au format 80 x 180 cm avec oeillets) à compter de septembre 2020 et des ressources pédagogiques d'accompagnement pour les collèges et lycées. Des formations par le Centre LGBTI Normandie et des médiations réalisées par le musée pourront être proposées également à partir de la rentrée 2020.

L'exposition numérique est à télécharger ici gratuitement ou .

Merci à Gayviking pour ces photos et pour avoir suivi les étapes de cette collaboration.

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26 avril jour de la visibilité lesbienne

Par Le 28/04/2020

Merci à Gayviking pour cette interview qu'on vous retranscrit ici.

" Créée en 1982, le 26 avril est la Journée de la visibilité lesbienne. Rendre visible les lesbiennes, parler d’elles et de leur vécu. Cette journée permet aussi de lutter contre la lesbophobie en défendant leurs droits. Mais être lesbienne, c’est avant tout être une femme.

Dans une société encore très masculine, le mot lesbienne peut faire peur ou fantasmer. Jusqu’à l’année dernière, quand vous tapiez le mot « lesbienne » dans le moteur de recherche Google, les résultats s’affichaient sous les seules références pornographiques. Depuis, les associations lesbiennes ont réussi à faire changer la donne.

Les lesbiennes ont le droit d’être reconnues dans cette terminologie. Mais cette reconnaissance semble encore taboue pour beaucoup.

L’empreinte lesbienne est essentielle 

Pour parler de cette visibilité, nous avons interrogé la seule association lesbienne de Normandie : LBTG (Laisse Bien Ta Gaité).

Géraldine et Valérie ont fondé cette association en 2013. Elles témoignent…

Parler des choses pour qu’elles existent !

Gayviking : Ce 26 avril, c’est la journée internationale de la visibilité lesbienne. Comment ressentez-vous cette invisibilité ?

Géraldine et Valérie : Comme quelque chose qui a toujours existé, en lien avec l’invisibilité des femmes en général. Quand on parlait du milieu LGBT il n’y a pas si longtemps, on parlait des hommes homosexuels. On parlait très très peu des L, des B et des T. Le fait que ce ne soit plus le cas aujourd’hui est essentiellement lié à l’investissement personnel de bénévoles qui militent et agissent pour que nous obtenions tou.te.s plus de droits et cela passe d’abord par plus de visibilité.

Il faut parler des choses pour qu’elles existent et que les gens se rendent compte des inégalités et des injustices. Chaque membre d’une minorité peut contribuer à lui donner plus de visibilité en rejoignant les associations existantes ou en créant, avec d’autres, une association là où il n’y en a pas.

Dans notre entourage peu de femmes ont identifié la journée du 26 avril comme étant celle de la visibilité des lesbiennes.

S’approprier le sujet 

On peut comprendre cela de plusieurs façons. Cette journée bien que relayée sur les réseaux sociaux et la presse communautaire ne donne lieu à des évènements et à des actions que si des bénévoles et activistes s’en emparent pour rendre le sujet palpable. En période de confinement c’est délicat, sauf à créer de nouveaux espaces numériques.

Quelles sont les conséquences de l’invisibilité des lesbiennes ?

Sur le web le sujet est rendu beaucoup plus concret autour du débat parlementaire en cours sur la PMA. Le projet de loi ouvrant la PMA à toutes les femmes est malheureusement suspendu à cause du COVID. Mais l’ouverture de la PMA ne concerne pas seulement les femmes cisgenres*, avec prise en charge par la sécu uniquement lorsqu’elles sont dans une relation hétérosexuelle avec un problème médical entrainant une stérilité.

L’European Lesbian° Conference rend visible à une échelle internationale ces sujets notamment en sensibilisant des parlementaires.

La double peine : homosexuelle et femme

… les lesbiennes sont-elles privées de paroles à la télévision ?

Dans les médias et les sujets qui concernent les lesbiennes, c’est une conséquence de la double pleine d’être à la fois homosexuelle et femme.

Les médias et le pouvoir qu’ils donnent sont majoritairement dirigés par des hommes qui sont également plus aisément présents en tant qu’experts sur les plateaux.

C’est une sorte de cercle vicieux : les gens (peu importe leur genre) travaillent plus facilement avec des personnes avec lesquel.le.s iels** sont à l’aise, qu’iels** connaissent, et donc vont les ré-inviter car une relation de confiance se crée, à plus forte raison lorsqu’il faut réagir vite.

Mais du coup… le renouvellement des dits expert.e.s n’est pas évident et pas spontané.

Redonner la parole aux concernées !

Finalement l’invisibilité des lesbiennes renvoie à l’invisibilité des femmes…

Les actions des activistes des organisations telles que La Barbe, Ouiouioui la PMA, FièrEs, ont mis en lumière ces méthodes.

Au final, l’omniprésence de ces « expert.e.s » prennent beaucoup trop de pouvoir sur nos vies et nos corps puisque leurs avis finissent par donner lieu à des projets de lois qui vont avoir des impacts très concrets sur nous.

Pensez-vous que les lesbiennes s’approprient pleinement le mot lesbienne ?

Je crois que, lorsque les femmes s’assument, elles choisissent le mot qui les définira.

Pour certaines le sens politique du mot « lesbienne » convient. Pour d’autres « homosexuelle », ou « gay » (au sens américain) sera plus approprié.

« Homosexualité et féministe font peur »

Tout le monde n’a pas l’âme d’un.e activiste. Le premier gros chantier reste de parvenir à s’assumer pour être bien dans sa peau. L’histoire des luttes lesbiennes n’est pas enseignée à l’école. Donc peu connue du « grand public ».

Je crois que l’homosexualité fait peur (bien qu’heureusement ce soit de moins en moins le cas), et le mot « féministe » aussi.

Que fait-il faire pour rendre les lesbiennes plus visible ?

Pour rendre plus visibles les lesbiennes et les minorités en général, il faudrait avoir le réflexe d’interroger les personnes concernées en premier lieu (comme aujourd’hui ^^ merci !), et pas uniquement des représentant.e.s autoproclamé.e.s ou des « experts ».

Un système social très hétéronormé

Un sujet rarement développé dans les médias est la santé sexuelle des lesbiennes. Pensez-vous qu’il y existe un réel déficit de considération ou que ces problèmes ne sont pas si spécifiques ?

Le sujet de la santé des femmes est perçu plus aisément dans une dimension reproductive dans le cadre spécifique des familles hétérosexuelles. Le système social dans lequel on vit est prévu pour les familles hétérosexuelles.

Les lesbiennes n’étant pas en couple avec des hommes, étant minoritaires, elles ne bénéficient que des avantages et limites prévus pour la santé des femmes célibataires. Leurs problématiques sont peu ou pas étudiées. Les moyens financiers ne sont pas prévus pour ça. Les fonds vont là où le plus grand nombre de personnes est touché et à ce qui changerait le système.

C’est une des principales raisons qui ont poussé les associations à créer leur propre système de financement comme la LIG (fonds de dotation Lesbienne d’Intérêt Général) qui vient de lancer un appel à dons dans le cadre du COVID.

Différentes façons de militer…

En Normandie, il n’y a qu’une seule association lesbienne : LBTG. Percevez-vous un manque ou une demande plus forte sur les actions de la communauté lesbienne dans notre région ?

En Normandie comme ailleurs il y a un besoin de se retrouver en non mixité et de créer des actions faites par et pour les femmes qui aiment les femmes. LBTG existe pour tenter de répondre à cette demande. On est contacté par des personnes de toute la région, mais on n’agit pas sur toute la région. Ainsi on renvoie vers des associations locales. Mais on sait que les femmes sont présentes dans bien d’autres associations dans l’Orne, le Calvados et la Manche, pas forcément identifiées comme des associations lesbiennes. Il y a différentes façons de militer. L’important est de trouver celle qui nous correspond.

Association LBTG (Laisse Bien Ta Gaité) 

Actualité : récemment LBTG a obtenu un financement qui permettait la tenue depuis janvier 2020 de séances d’apprentissage des percussions avec un professionnel.

Le groupe est constitué de femmes d’LBTG, de Droits des Femmes Rouen et de l’ASTI de Petit Quevilly (Association de Solidarité avec tou.te.s les Immigré.e.s).

Le confinement a interrompu cette activité conviviale et militante, gratuite et ouverte à toutes les femmes qui souhaitent participer.

L’objectif est de visibiliser les femmes et leurs revendications lors de différentes manifestations (8 mars : journée internationale pour les droits des femmes ; Fête des Couleurs organisée par les Etats Généraux des Migrants ; Marche des Fiertés LGBTQI+ de Rouen …). A terme, les Tambourineuses souhaitent devenir un groupe autonome et un exemple d’empowerment (ndlr : autonomie et appropriation : avoir un réel pouvoir sur sa propre vie)."

 

26 avril journée de commémoration des héro.ïne.s et victimes de la déportation: le projet Constellations Brisées

Par Le 27/04/2020

À découvrir sur QueeR Code :

"En cette journée de visibilité lesbienne et de souvenir des victimes, héros et héroïnes de la déportation, nous vous présentons le parcours de Suzanne Leclezio (1898-1987) et Yvonne Ziegler (1902-1988). Ce couple de lesbiennes françaises s'engagea auprès des victimes de l'exode de 1940 et plus tard lors des bombardements de la capitale. Elles s'engageront dans la résistance. Elles seront arrêtées, torturées et déportées au camp de Ravensbrück pour actes de résistance. Elles reviendront de déportation et vivrons ensemble jusqu'au décès de Suzanne en 1987.
Découvrez leur parcours via notre cartographie :
http://constellationsbrisees.net/…/suzanne-leclezio-et-yvo…/
Et découvrez les autres parcours présentés via notre projet "Constellations brisées, Ravensbrück".
Merci à la LIG pour son soutien.
Merci à toutes les personnes de nationalités et de générations plurielles qui se sont engagées pour mener à bien ce projet et consacré des centaines d'heures de bénévolat.
Merci au Mémorial de Ravensbrück"

Suzanne leclezio yvonne ziegler ravensbruck

La brochure Tomber la Culotte #2 est disponible!

Par Le 11/11/2019

N'hésitez pas à passer au Diable au Corps récupérer votre exemplaire de la nouvelle brochure réedité par l'ENIPSE. Des préservatifs internes et externes sont également à disposition gratuitement.

@ suivre : des cafés sexo sur la santé sexuelle des femmes organisés par l'ENIPSE avec l'aide du centre LGBTI de Normandie et l'intervention de professionnel.le.s de santé

Tomber la culotte 2

Après la putophobie législative, la putophobie constitutionnelle

Par Le 13/02/2019

"Le 1er février, par sa décision n°2018-761 QPC, le Conseil constitutionnel déclare la pénalisation des client·e·s des travailleur·se·s du sexe conforme aux droits et libertés garanties par la Constitution.

La Fédération LGBTI+ pointe l’incurie des pouvoirs publics qui légitiment la dégradation des conditions de vie, de la santé et de la sécurité des travailleur·se·s du sexe. Le conseil constitutionnel se rend complice de la putophobie d'État encouragée par les groupes abolitionnistes.
La loi du 13 avril 2016 avait déjà fait l’objet de vives critiques lors de son adoption par les deux Chambres. D’un côté, une alliance de fait s'était installée entre certains courants féministes essentialistes et la frange la plus intégriste de l’Église catholique. Cette alliance se battait pour la pénalisation des client·e·s au nom du dogme abolitionniste. D’un autre côté se mobilisaient les associations de terrain, les associations liées au travail du sexe et les associations de promotion de la santé. Toutes ensemble, elles tiraient la sonnette d’alarme : la pénalisation des client·e·s conduirait à accroître les violences faites aux femmes et ne lutterait pas efficacement contre les réseaux de traite des êtres humains. La majorité socialiste, sans surprise, avait alors décidé de se ranger du côté d’un camp conservateur très mobilisé, au mépris de la santé des personnes concernées.
Dans ce contexte, la décision du Conseil constitutionnel vient porter un rude coup aux droits humains des travailleur·se·s du sexe et à la santé publique.
Le Conseil constitutionnel écarte tous les arguments apportés par les associations et les personnes requérantes et donne un blanc-seing au gouvernement, responsable de la mise en danger des travailleur·se·s du sexe.
Par ailleurs, les associations attendent toujours le rapport gouvernemental sur l'évaluation de la loi - qui devait intervenir dans le courant de l'année 2018.
Le Conseil constitutionnel considère ensuite que les mesures répressives prévues par le texte ne sont pas disproportionnées par rapport à l'objectif de la loi, reprenant à son compte toute l'argumentation des mouvements abolitionnistes sur les réseaux de prostitution et le proxénétisme. Les sages seraient-ils devenus fainéants et crédules ?
La pénalisation des client·e·s des travailleur·se·s du sexe est enfin – et c'est le plus dangereux pour nos libertés – justifiée par les considérations d'ordre public et plus précisément par la recherche de la préservation de la dignité humaine. Ce principe de dignité, fortement contesté, est utilisé une fois encore comme fourre-tout, évoluant insidieusement vers un ordre moral puritain.
La Fédération LGBTI+ rappelle son opposition à toute forme de pénalisation du travail du sexe. Alors que nombre de ses publics sont concernés par celui-ci*, elle s’inquiète des effets déplorables de la pénalisation des client·e·s : tous les indicateurs montrent une augmentation des agressions faites sur les personnes et des taux de vulnérabilité accrus face au VIH, aux hépatites et aux IST.
La Fédération LGBTI+ dénonce la complicité active des associations catholiques ou féministes abolitionnistes, telles que le Mouvement et l'Amicale du Nid. Leur lecture morale et idéologique du travail du sexe se fait au mépris d’enjeux cruciaux de santé publique.
La Fédération LGBTI+ exprime sa solidarité avec les personnes travailleuses du sexe et leur assure qu'elles peuvent trouver en elle et ses associations membres des alliées dans la défense de leurs droits humains.
 
* personnes transgenres sans papiers d’identité conformes à leur genre pour pouvoir trouver un emploi, personnes migrantes, jeunes LGBTI mis à la porte par leurs parents
 
########### Contact presse : - Antonin Le Mée, président - Kévin Galet, porte-parole - contact@federation-lgbt.org "